 | Lundi 21 avril 2025 20:56 |
| Lundi 21 avril 2025 20:56 Mayenne – 24 Heures Motos. Mana’au termine tout en haut, Wayne Bourgeais en un morceau … |
Malgré les conditions, l’écurie Mana’au Compétition a atteint ses objectifs en catégorie EWC. En production, le pilote mayennais Wayne Bourgeais a été heureux de finir la course.
Ce week-end, l’équipage Mana’au Compétition a fait fort. Sur le circuit Bugatti du Mans, les Évronnais ont décroché la 15e place au scratch et la 9e en EWC, la catégorie reine. C’est une belle façon de démarrer le championnat du monde d’endurance.
En bonne position sur la grille départ, signe d’une moto compétitive, la Honda n° 53 a réussi à s’adapter à la météo pour prendre un départ idéal avec l’Allemand Max Schmidt au guidon. C’est un pilote qui met les gaz et est capable de rouler dans les temps des meilleurs. Après une heure de course, la moto pointait en 9e position avant de redescendre au-delà de la 30e après une première chute. Conséquence : 19 minutes au stand »,
raconte Dominique Messager, team manager.
« J’ai détruit la moto. J’ai cru qu’on allait abandonner »
Malgré deux nouvelles glissades, sans réelles conséquences matérielles cette fois, Mana’au a grappillé des places pour recoller au top 20 et même au top 15. Félicitations aux trois pilotes qui ont su trouver le bon compromis entre la performance et la prise de risques »,
souligne Dominique Messager. 15e au Mans, c’est ce qu’on espérait. Encore fallait-il le faire sachant que le circuit Bugatti n’est pas celui où la Honda peut donner le maximum. Elle préfère les grandes lignes droites,
relève Nathan Messager, chef mécanicien. C’est une vraie perf.
En catégorie Production, il n’y avait que trois écuries engagées. Mais parmi elle, Artec, avec dans son équipage le pilote mayennais Wayne Bourgeais. Leur objectif était clair : « Finir et marquer des points pour cette première course du championnat. » Une mission que Wayne Bourgeais a bien pensé ne pas pouvoir accomplir.
Son équipe a joué de malchance. « Notre 3e pilote est tombé et il s’est cassé une côte. Notre 1er pilote a chuté aussi et s’est pété le poignet », rembobine le Mayennais, qui est également allé au tapis sur la piste mancelle. « Vers minuit, dans la courbe Dunlop à 240 km/h, j’ai perdu l’avant. J’ai détruit la moto. J’ai cru qu’on allait abandonner », décrypte le pilote sorti indemne de plusieurs tonneaux, mais « courbaturé de partout ».
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Après plus d’une heure de « travail incroyable » des mécaniciens, Bourgeais et le dernier pilote rescapé d’Artec ont pu rouler. Sans prendre aucun risque, ils sont allés au bout et ont fini 2es en Production. « On a eu des conditions merdiques tout du long, je n’avais jamais vu ça au Mans. Pour l’aventure humaine et le fait de voir l’équipe soudée, c’est beau », conclut le Mayennais. Mélina NICOLLEAU(avec notre correspondant). Ouest-France